Publié dans Société

Commerçants ambulants - Un nouveau marché hebdomadaire au centre - ville 

Publié le jeudi, 18 avril 2024

Un consensus afin de lutter contre les gabegies dans le centre-ville. Toute la fin de semaine, c'est- à -dire le vendredi, le samedi et le dimanche, les commerçants ambulants, issus des secteurs Tsaralalàna, devant l'Institut d'Hygiène et l’Arcade seront regroupés dans un seul endroit. Il s'agit de l’axe devant la CISCO Antananarivo, jusqu' au Monument du SIDA. En contrepartie, ils devront plier bagages et ne peuvent pas étaler leurs marchandises à leur place habituelle, du lundi au jeudi.

D'après le directeur du marché, Marcellin Randrianambinina, ce n’est que le début du projet afin de lutter contre les embouteillages et éradiquer les  commerçants ambulants dans la Capitale. Environ, 1 000 commerçants seront transférés à cet endroit. Cette nouvelle organisation sera mise en œuvre d’ici vendredi 26 avril 2024. Lui de poursuivre qu’il n’y a pas de droit ni d'autres charges concernant cette nouvelle organisation, seulement les tickets journaliers. Les trottoirs seront libérés.

Par conséquent, une organisation pour les taxis -be et taxis-ville sera mise en place. La rue Andrianampoinimerina devant la CISCO Antananarivo jusqu’à Andohan’Analakely et celle Rabefiraisana, allant de l’hôtel Tripolitsa jusqu' au Zaimaika Analakely seront fermées à la circulation. Les arrêts- bus pour les lignes 144, 141, 135, 120 seront supprimés, tout au long de ces marchés hebdomadaires. Après avoir emprunté la rue Shalimar, ces taxis-be devraient rejoindre la rue devant le 1er Arrondissement, Soarano avant de poursuivre leur itinéraire régulier. Pour la ligne 134 « Rova », l'arrêt - bus sera transféré à Ambodifilao tandis que les lignes 110 et 133 devraient directement rejoindre la rue Ranaivo Jules, puis Petite vitesse. Ainsi, les stationnements des taxis- ville aux alentours de ces endroits sont supprimés. Les débuts de semaine, du lundi au jeudi, tout revient à la normale, selon le commissaire Ainanirina Albert Estel, Directeur des transports et de la mobilité urbaine (DTMU).

 

De ce fait, les commerçants devront coopérer pour suivre les dispositions qui seront mises en place par la Commune urbaine d'Antananarivo. 

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Editorial

  • Etat de droit (suite)
    Nous n’aurions pas un temps assez et suffisant pour décortiquer, décrypter et détaler dans son intégralité ce concept d’Etat de droit. Tellement vaste, tellement délicat et tellement basique, le sujet nécessite une analyse pointilleuse. Elle s’inscrit dans une logique rationnelle visant à essarter l’énorme chantier de la Refondation. Comme nous l’avions déjà eu auparavant, lors des précédentes communications, l’occasion de définir les règles de base relatives à la Refondation. Il nous est impératif d’insister à apporter notre part de brique dans cette œuvre si délicate et si compliquée de refondation de l’Etat et de la Nation malagasy. Nous jugeons, plutôt je le juge indispensable de bien créer une condition de visibilité maximale autour de l’Etat de droit. Une Refondation sans l’implication et l’interaction directe de l’Etat de droit claudique assurément. Elle avancera clopin-clopant.

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